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Nicolas Sarkozy dédramatise la perte du triple A
Mots clés :Espagne,Madrid,France,Nicolas Sarkozy,Mariano Rajoy
ParCharles Jaigu Mis à jour le 16/01/2012 à 21:51 | publié le 16/01/2012 à 20:47Réactions (111)

Nicolas Sarkozy et Mariano Rajoy, le 16 janvier à Madrid. Crédits photo : ERIC FEFERBERG/AFP
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VIDéO - En déplacement en Espagne, le président de la République a récusé le diktat des agences de notation.

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En Espagne pour recevoir la Toison d'or des mains du roi d'Espagne,Nicolas Sarkozy était aussi le premier invité étranger du nouveau président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy. Lors de la conférence de presse organisée au palais de la Moncloa, où se trouve le complexe gouvernemental, Nicolas Sarkozy a voulu faire un certain nombre de mises au point qui s'adressaient d'abord aux acteurs de la campagne présidentielle qui se déroule de l'autre c?té des Pyrénées.Il a voulu minimiser la portée de la dégradation de la note fran?aise par l'agence Standard & Poor's, tout en annon?ant, comme il l'avait dit la veille, des réformes à venir qui supposent ?courage et vérité?.
Le président a d'abord refusé de répondre à la question d'un journaliste qui lui demandait de se prononcer sur la fin du triple A annoncé vendredi. Dans l'intervalle, l'agence Moody's a en effet annoncé, lundi,qu'elle ne dégraderait pas la France - malgré un commentaire dont le contenu reste sévère sur les fondamentaux de l'économie hexagonale.
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Mais Nicolas Sarkozy rongeait son frein, et il a transformé la conférence de presse avec son ami Rajoy en une réponse très ciblée à l'attention des ?commentateurs? de gauche qui se sont ?réjouis? un peu trop vite, à son sens, des mauvaises nouvelles du week-end. ?Ceux qui se trouvaient tellement bavards vendredi et ceux qui sont tellement silencieux lundi?, a grincé le président fran?ais. Et en effet, les marchés n'ont pas réagi négativement lundi en attaquant la devise européenne. Plus encore, les commentaires ont été dans l'ensemble sévères à l'endroit de l'agence américaine. Ils laissent planer un doute sur sa volonté d'annoncer une dégradation au moment où l'Europe, depuis l'accord du 9 décembre, para?t plus en ligne qu'avant avec les attentes des agences de notation. Les deux dirigeants ont ensemble tenté de minimiser l'impact de la décision de l'agence de notation américaine. ? Sur le fond des choses, ?a ne change rien ?, a estimé Nicolas Sarkozy, qui a donc rappelé que ? deux agences sur trois ? soutiennent la France. ?Ce ne sont pas les agences de notation qui doivent définir la politique économique de nos pays respectifs?, a-t-il affirmé.
Salue le courage de Rajoy
Toujours en verve contre l'opposition de gauche, à laquelle il reproche de ne pas avoir cherché le consensus au nom de l'intérêt général, il a salué ?le courage? de Mariano Rajoy, qui, dans l'opposition, ?ne s'est pas contenté de dire ce qu'il allait faire, mais a pris la décision de voter la règle d'or?. ?C'était une prise de risque, ce n'était pas forcément populaire, mais c'était courageux ?, a dit Nicolas Sarkozy, en rappelant que ? pas une seule formation politique de l'opposition ? ne ? nous a accompagnés pour la réforme des retraites ou la règle d'or ?. Enfin, le chef de l'état a conclu en décochant une dernière flèche à tous ses adversaires politiques ? Ceux qui commentent peuvent se laisser aller à des commentaires et à des outrances qui seront oubliés le lendemain, quand on agit on n'a pas le droit, on ne peut pas le faire, on agit. ?